Comment Transat s'est hissé parmi les plus importants voyagistes au monde
Le Groupe Transat, qui souligne cette année son 20e anniversaire, est une véritable success story. Bâti sur les fondations d’un modeste voyagiste québécois, le Groupe Transat est devenu le numéro un au Canada et figure parmi les plus importants groupes mondiaux du domaine du voyage.
À l’époque, ils géraient conjointement les activités de Trafic Tours, petit voyagiste né des activités de Tourbec, l’agence de voyages qu’ils avaient contribué à remettre sur pied en association avec Albert Ricard, alors propriétaire de l’agence Voyage Hone.
«Avant, on passait plus de temps ensemble. Aujourd’hui, à cause de la business et de nos vies personnelles, on se voit moins. Chacun travaille dans son secteur», commente Jean-Marc Eustache, PDG du Groupe Transat.
De 23 millions à 3 milliards
En 1987, lors de son inscription en Bourse dans le cadre d’une émission d’actions admissibles au plan REA (régime d’épargne-actions), le Groupe Transat affichait un chiffre d’affaires de 23 millions de dollars. En 1995, il atteignait 750 millions; en 1997, un milliard; en 2001, deux milliards; et en 2007, il est de trois milliards de dollars.
Il y a vingt ans, l’activité de nolisement vers le Sud menée par Trafic Tours se limitait à la moitié des sièges d’un Boeing 737, soit 59 places par semaine.
En s’inscrivant en Bourse, le Groupe Transat se donnait les moyens, en premier lieu, de se doter d’une compagnie aérienne (Air Transat) ainsi que d’une nécessaire expansion pour contrer les effets de la saisonnalité d’activités essentiellement axées sur la saison estivale en Europe.
En acquérant d’abord le voyagiste Multitour, le Groupe Transat jetait les bases de ce qui allait devenir Vacances Transat, soit la fusion de Trafic Tours (forfaits en Europe) et de Multitour (forfaits dans le Sud).
Successivement, le Groupe Transat allait, tout au long de sa première décennie d’existence, procéder au rachat d’autres voyagistes de façon à compléter sa gamme de voyages à forfait.
Ce processus, engagé en premier lieu au Québec, s’est déroulé de la même façon en France, afin que le Groupe Transat dispose parallèlement de deux clientèles pouvant contribuer à remplir les avions de part et d’autre de l’Atlantique.
Trafic Tours France est devenu Vacances Transat France, puis le Groupe a racheté Look Voyages, voyagiste et propriétaire d’agences de voyages détaillantes, transformées depuis en agences Club Voyages.
Les trois fondateurs nous expliquent les secrets de leur réussite.
Jean-Marc Eustache, Philippe Sureau et Lina De Cesare, les trois fondateurs du Groupe Transat, que nous avons rencontrés ensemble, avouent d’emblée qu’ils continuent de partager la même complicité qu’il y a vingt ans.
Jean-Marc Eustache, Philippe Sureau et Lina De Cesare, les trois fondateurs du Groupe Transat, que nous avons rencontrés ensemble, avouent d’emblée qu’ils continuent de partager la même complicité qu’il y a vingt ans.
À l’époque, ils géraient conjointement les activités de Trafic Tours, petit voyagiste né des activités de Tourbec, l’agence de voyages qu’ils avaient contribué à remettre sur pied en association avec Albert Ricard, alors propriétaire de l’agence Voyage Hone.
«Avant, on passait plus de temps ensemble. Aujourd’hui, à cause de la business et de nos vies personnelles, on se voit moins. Chacun travaille dans son secteur», commente Jean-Marc Eustache, PDG du Groupe Transat.
De 23 millions à 3 milliards
En 1987, lors de son inscription en Bourse dans le cadre d’une émission d’actions admissibles au plan REA (régime d’épargne-actions), le Groupe Transat affichait un chiffre d’affaires de 23 millions de dollars. En 1995, il atteignait 750 millions; en 1997, un milliard; en 2001, deux milliards; et en 2007, il est de trois milliards de dollars.
Il y a vingt ans, l’activité de nolisement vers le Sud menée par Trafic Tours se limitait à la moitié des sièges d’un Boeing 737, soit 59 places par semaine.
En s’inscrivant en Bourse, le Groupe Transat se donnait les moyens, en premier lieu, de se doter d’une compagnie aérienne (Air Transat) ainsi que d’une nécessaire expansion pour contrer les effets de la saisonnalité d’activités essentiellement axées sur la saison estivale en Europe.
Rachats successifs
En acquérant d’abord le voyagiste Multitour, le Groupe Transat jetait les bases de ce qui allait devenir Vacances Transat, soit la fusion de Trafic Tours (forfaits en Europe) et de Multitour (forfaits dans le Sud).
Successivement, le Groupe Transat allait, tout au long de sa première décennie d’existence, procéder au rachat d’autres voyagistes de façon à compléter sa gamme de voyages à forfait.
Ce processus, engagé en premier lieu au Québec, s’est déroulé de la même façon en France, afin que le Groupe Transat dispose parallèlement de deux clientèles pouvant contribuer à remplir les avions de part et d’autre de l’Atlantique.
Trafic Tours France est devenu Vacances Transat France, puis le Groupe a racheté Look Voyages, voyagiste et propriétaire d’agences de voyages détaillantes, transformées depuis en agences Club Voyages.
Par la suite, le processus de rachat de compagnies, tant voyagistes que détaillantes, s’est poursuivi au Québec, puis en Ontario, ainsi que d’un océan à l’autre, de façon à garantir au Groupe des marchés complémentaires à celui du Québec.
Le Groupe Transat a également racheté un voyagiste en Grande-Bretagne.
Le site : http://www.airtransat.com/
Source : Canoe
Libellés : air transat, compagnie aerienne, transat, voyagiste
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